Né à Como en 1947, Carlo Forcolini est diplômé de l’Académie des beaux-arts de Brera à Milan.
Depuis 1969, il travaille comme designer et entrepreneur, participant à la création d’Alias, de Nemo et d’Oylight dont il a occupé le poste de directeur et de directeur artistique.
De 1978 à 1984, Forcolini vit à Londres, il fonde Alias U.K et devient directeur d’Artemide GB.
Depuis 1983, il participe à de nombreux expositions et évènements internationaux à Madrid, Los Angeles, Londres, Hambourg, Cologne, Tokyo, Sydney, Santiago del Chile, Oslo, etc.
Forcolini dirige de nombreux séminaires dans plusieurs écoles et universités, dont la prestigieuse Graham Foundation à Chicago. Ses créations font partie de la collection du Cooper Hewitt Museum de New York, du Musée des arts décoratifs à Paris, de la Collection de design italien à la Triennale de Milan et de la collection historique du « Compasso d’Oro »
Il conçoit mobilier, lampes et objets pour Amar, Artemide, Alias, BBB Bonacina, Cassina, De Padova, Futura, Gervasoni, Joint, Luceplan, Lucital Nemo, Pomellato et Zumtobel. Il signe également la conception de magasins pour Pomellato à Barcelone, Madrid, Anvers, Taipei, Lisbonne, Monte-Carlo, Singapour, Marbella, Cannes et Moscou.
Depuis 1999, il coordonne le Forcolini Lab, un atelier de création travaillant dans différents champs du design et des communications visuelles. Ses travaux récents comprennent des projets de design graphique et du design d’espace pour la Triennale de Milan.
Il a été président de l’ADI, l’association des designers italiens, entre décembre 2001 et mars 2008.
De décembre 2009 à janvier 2012, il est directeur général de l’IED (Istituto Europeo di Design), l’une des plus importantes écoles privées de design, stylisme de mode, communication et d’arts visuels d’Europe, entre décembre 2009 et janvier 2012, et son vice-président depuis. Carlo Forcolini vit et travaille à Milan. .
Il a créé plus de 100 objets dont des lampes, des meubles, des montres faisant souvent référence à l’art, la littérature et au cinéma. Son inspiration a fortement caractérisé le langage de la forme, mais celui-ci n’a jamais supplanté le sens du détail accordé à la structure et à la fonctionnalité de ses objets.